August De Boeck, deel 2Section: Cultuur

Op naar finale August De Boeckjaar
Het moet gezegd, tot hiertoe was het August De Boeckjaar een succes. Het is niet meer bij te houden hoeveel orkesten opnieuw werk van onze 'Meester' in hun programma opnemen.

Wat Merchtem betreft resten er ons nog twee concerten in de O.L.V.-ter Noodtkerk. Onmiskenbaar dé plaats om August De Boeck te herdenken. Immers in die kerk is alles begonnen.

Op 21/09 komt het Nationaal Orkest van België ! Nooit eerder gezien dat het Nationaal Orkest een programma brengt rond één Vlaams componist. Wie dit concert volgt heeft een vrij goed beeld van het werk van De Boeck.

Op 29/09 is er een bloemenhulde aan het graf om 14 uur. Om 20 uur, opnieuw in de kerk, is er concert van Brassband Buizingen mét samenwerking van de Merchtemse koren. Zij zijn al maanden aan het repeteren voor een unieke uitvoering van 'Conscience Herdacht', een cantate van De Boeck ter ere van Conscience, beter kan het niet gepland worden want het is dit jaar ook herdenkingsjaar van Conscience.

Hiermee hebben we onze Merchtemse trots geplaatst waar hij thuishoort : op de pupiter van de orkesten !

Vandaag kreeg ik van Luc Famaey, producer van het label Phaedra, die al tal van cd's heeft uitgebracht rond De Boeck (o.a. deze opgenomen in Ostrava - zie elders op de site) nog volgende lofzang, ditmaal van onze 'zuiderburen' (overigens de man heeft gelijk, die intro van het Vioolconcerto, dat is toch bangelijk. Ooit vindt dit zijn weg naar een thema van een bloedstollende thriller !)

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Titre d'un bel opéra d'Auguste de Boeck (1865-1937). Compositeur belge (flamand) que j'ai toujours apprécié depuis un beau CD Marco Polo reprenant une belle symphonie, un superbe concerto pour violon (quel terrible thème initial !) , et son oeuvre la plus célèbre, la Rhapsodie dahoméenne (1893), très brillante et démontrant à l'envi l'influence des Cinq russes sur la musique belge (Marco Polo 8.223740).
 
Ce cher Auguste a écrit cinq opéras dont cette "Route d'émeraude", d'après un texte d'Eugène Demolder. Il fut créé à l'Opéra de Gand en 1921, en français, puis en flamand en 1933 à Anvers sous le titre de "Francesca". Le label flamand Phaedra a enregistré récemment la suite d'orchestre que Frits Celis a publié, en quatre mouvements intitulés de manière très Gustave Charpentier : Vocation, Amour, Souffrance et Rédemption. Très belle suite de musique opulente, couplée avec le concerto pour piano à deux claviers (Phaedra DDD92071).
 
L'action se déroule à Amsterdam en 1650. Kobus veut devenir peintre et devient élève de Rembrandt, contre l'avis de ses parents. Il tombe amoureux d'un modèle, Francesca. Frivole, elle le quitte et de désespoir, Kobus part naviguer avec des pirates. Revenant à Amsterdam, il retrouve la paix dans une église et retourne chez ses parents qui pardonnent ses errances.
 
Musique en Wallonie vient de publier un CD consacré à Huberte Vecray, star de La Monnaie dans les années 1940. Ce CD précisément, contient une longue scène de cet opéra, durant 20 minutes. C'est un extrait de l'acte II, dont le grand duo d'amour. La musique, que nous connaissions orchestralement grâce à le suite dont question ci-haut, s'avère vocalement superbe. Bon, il y a une influence de Pelléas, évidemment (comme toute la musique belge de l'époque, de Boeck fut influencé par Debussy), mais aussi des traces de cette musique française dérivant des réalistes et des naturalistes comme Charpentier, Bruneau, Leroux et surtout Lazzari. Je n'ai pu m'empêcher de penser à La Lépreuse ou à La Tour de feu de ce dernier. Très beaux enchaînements harmoniques, mouvements vigoureux, voilà une musique vraiment enthousiasmante. L'articulation des chanteurs date un peu, mais on le sait, on connaît et on on aime quand même. Chanté par de jeunes chanteurs actuels, cette oeuvre revivrait certainement (tout comme les opéras de Lazzari par ailleurs, qui sont vraiment terribles). (Musique en Wallonie MEW 1160).
 
Je sais qu'en écrivant tout ceci, je suis un peu, en opéra, comme TTL en symphonies qui compare une symphonie estonienne ou croate à une autre lithuanienne ou slovène, mais, juste répartie, c'est bien mon droit alors de comparer un opéra de Lazzari à un de de Boeck. En plus, je me bats pour la musique de mon petit pays.
 
Dites, Classique.fr, c'est un peu ça, non ?
 
Bruno - belge
 
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